Sécurité

L'église catholique dit non à la mutualisation des forces armées et recommande au gouvernement de se retirer de l'EAC

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Kinshasa

Comme annoncé, les fidèles de l'église catholique ont pris d'assaut les rues de Kinshasa pour exprimer leur mécontentement sur la situation sécuritaire...

Par La rédaction - Dimanche, 04/12/2022 - 12:36

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Comme annoncé, les fidèles de l'église catholique ont pris d'assaut les rues de Kinshasa pour exprimer leur mécontentement sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la RDC.

Ils étaient munis des différents calicots et banderoles sur lesquels on pouvait lire des messages tels que «non à la balkanisation de la RDC » ou encore «le Congo n'est pas à vendre ». Ces fidèles catholiques soutiennent leur motivation par la guerre imposée à la RDC par le Rwanda «voire l'Ouganda» sous le couvert du M23. Mais aussi le comportement jugé hypocrite de la communauté internationale vis-à-vis de ce qui se passe dans l'Est de la RDC.

Dans leur déclaration finale, l'Église catholique recommande à l'État congolais de quitter la communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC), et rejette toute mutualisation des forces armées.

«Que l'état joue pleinement son rôle régalien notamment par la restructuration en profondeur de nos services de sécurité, l'intensification du processus de retrait de la monusco de la RDC, le retrait de la RDC de l'organisation sous régionale EAC, non à la mutualisation des forces armées, la suspension de la participation de la RDC à la francophonie, la ratification par le parlement de tous les accords internationaux avant toute signature par l'État» a déclaré le curé Bruno Kabambu de la paroisse Saint Gabriel, pour le compte du doyenné saint Gabriel.

Organisée par la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), cette marche a connu comme point de chute le palais du peuple pour les doyennés Saint Gabriel, Saint Joseph, Saint Antoine de Padoue et Saint Pierre. Plusieurs personnalités politiques du pays ont répondu présents à cette manifestation notamment le président du sénat Modeste Bahati Lukwebo ainsi que les mouvements citoyens.