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Bas-Uélé: plus de 2 000 réfugiés centrafricains enregistrés dans la chefferie Sasa en territoire d'Ango

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Bas-Uélé

La population se dit préoccupée par l'afflux des réfugiés centrafricains sur son sol. Ces derniers fuient les affrontements entre les rebelles Seleka et les éléments du groupe d'auto-défense Zande dans la région de Zemio,

Par La rédaction - Mercredi, 31/5/2023 - 21:21

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La population se dit préoccupée par l’afflux des réfugiés centrafricains sur son sol. Ces derniers fuient les affrontements entre les rebelles Seleka et les éléments du groupe d'auto-défense Zande dans la région de Zemio, frontalière avec la République Démocratique du Congo. La société civile locale et l’administration territoriale demandent instamment aux autorités politico-administratives hiérarchiques de déployer massivement les forces de sécurité dans cette contrée afin de protéger la frontière et les populations locales, en proie aux exactions des rebelles centrafricains.

C’est depuis environ 3 semaines que l’arrivée de ces réfugiés est observée à Sasa, dans le territoire d'Ango. Mais depuis le 20 mai dernier, leur affluence s’est accentuée. On compte actuellement plus de 2000 personnes. Et ces chiffres augmentent chaque jour souligne l’administrateur du territoire d’Ango. Pour cela, la société civile redoute la famine et l’insécurité dans ces milieux. Théophile Zagbina, président de cette structure citoyenne.

"Cette saison n’a pas été favorable aux agriculteurs, donc nous craignons déjà comme il y a l’arrivée massive de ces réfugiés, il y aura la faim l’année prochaine. Et de deux, nous craignons aussi l’infiltration de notre côté parce qu’il n’y a pas une bonne sécurité au niveau de la frontière", a-t-il dit.

Outre les réfugiés, les rebelles Seleka sont signalés dans la forêt. L’administrateur de territoire les accuse de pillages des biens de la population. Pour faire face aux menaces sécuritaires, Marcelin Bekabisia lance un cri de détresse au gouvernement afin qu’il envoie massivement les forces de sécurité dans cette région.

"Que ces militaires soient aussi équipés et qu’on nous envoie aussi les policiers, la police de frontière ça sera bien pour couvrir aussi certaines bévues causées aux populations ainsi que les déplacés qui sont là vraiment c’est notre cri d’alarme", s'est il alarmé.

L'administrateur du territoire d'Ango redoute des menaces et autres exactions au cas où la situation perdure.