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Au moment où les Chefs d'Etats et de gouvernement se penchaient sur la situation dans l'Est de la RDC au siège de l'UA,
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Par La rédaction - Vendredi, 17/2/2023 - 21:50
Au moment où les Chefs d'Etats et de gouvernement se penchaient sur la situation dans l'Est de la RDC au siège de l'UA, les représentants de la société civile du Nord et du Sud-Kivu manifestaient à l'extérieur pour réclamer le retour effectif de la paix dans cette partie du pays.
Ils avaient en mains des banderoles sur lesquelles étaient écrit des messages favorables au retour de la paix à l'Est. Dans le même temps, ils entonnaient des chants en français et en swahili pour demander la paix.
"Dans mon pays je veux la paix, je veux la paix et rien que la paix...Je veux la paix,.je veux la paix, je veux la paix et rien que la paix. A Kishishe je veux la paix, à Bukavu je veux la paix, à Goma je veux la paix et rien que la paix. A Rutshuru je veux la paix, à Bunagana je veux la paix, à Beni je veux la paix et rien que la paix", chantaient-ils.
Une autre manifestante a tenu à expliquer pourquoi ils sont allés jusqu'à Addis-Abeba pour faire entendre leur voix lors de cette 36e assemblée générale annuelle de l'Union Africaine qui s'ouvre ce samedi 18 février 2023.
"Nous sommes victimes des atrocités M23/Rwanda. Nous sommes venus ici pour faire valoir notre droit. La guerre en RDC, à l'Est du pays n'est pas une guerre communautaire. Nous les communautés nous vivons en paix, toutes les communautés y compris les Tutsis nous vivons en paix, nous n'avons pas de problème. Nous sommes dans les mêmes communautés, dans les mêmes quartiers, nous fréquentons les mêmes églises, les mêmes marchés. Nous nous marions, il n'y a pas de problème des communautés. C'est le problème économique. C'est le problème des terres. Si le Rwanda pense que chez lui il n'y pas de terres, il veut prendre les terres chez nous mais ce n'est pas de cette manière là. Il n'y a pas de guerre communautaire. Vraiment nous vous supplions, à la réunion de cet après-midi que les mensonges rwandais puissent prendre fin. Il n'y a pas une communauté qu'on veut exterminer, il n'y a pas une communauté qui est en insécurité, il n'y a pas une communauté qu'on veut génocider. Il n'y a que la communauté du Nord-Kivu confondue que le Rwanda est en train d'exterminer. Le cas de Kishishe parle fort. Et vous allez voir à Kishishe ce sont les Hunde, les Nande, les Hutus tous consorts qui ont été massacrés à Kishishe. Trop c'est trop. Nous disons, Non, Non, Non, il n'y pas plus fort que la population. Et la population dit Non, nous allons nous battre jusqu'au dernier pour la terre de nos ancêtres. C'est la terre que nous allons léguer à nos enfants, nous n'avons pas une autre terre. Et le Nord-Kivu ne sera pas balkanisé. Nous resterons unis en RDC jusqu'à la fin. Ça c'est le le message de la population du Nord-Kivu", a dit cette manifestante.
Avant de s'envoler pour l'Éthiopie, l'Intercommunautaire du Nord-Kivu avait signé un plaidoyer dans lequel cette dynamique réclame encore et toujours la paix.
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