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Dans une conférence de presse tenue dimanche 22 janvier 2023 à Bukavu, au Sud-Kivu,
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Par La rédaction - Lundi, 23/1/2023 - 08:52
Dans une conférence de presse tenue dimanche 22 janvier 2023 à Bukavu, au Sud-Kivu, le Prix Nobel de la Paix 2018 n'a pas manqué de critiquer la force sous-régionale de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) en cours de déploiement dans l'Est de la RDC.
"Être protégé par les gens qui nous entourent ce n'est pas une fierté. Il n'y a jamais un Etat qui peut protéger un autre. La seule solution c'est tout simplement de reconstruire l'armée, la police, les services de renseignements pour permettre à ce que la protection des congolais soit faite par des congolais", a martelé le Prix Nobel de la Paix 2018.
Si pour parler de la force de l'EAC, le Docteur Mukwege était on ne peut plus clair, mais il l'était moins quant à sa probable candidature à la présidentielle de décembre 2023.
"J'ai entendu, je suis conscient du problème et je sais qu'ensemble nous pouvons résoudre les questions qui se posent en République Démocratique du Congo. Mais, si la base ne s'organise pas c'est-à-dire que nous serons encore victimes de ce que nous avions été en 2018 et ça moi je n'accepte pas. Il faut absolument qu'il y ait une révolution démocratique où les gens vont choisir leur candidat, amener leur candidat au pouvoir et vont imposer leurs aspirations à ce candidat. Si vous ne le faites pas il ne faut pas compter avec moi", a dit Denis Mukwege.
Il sied de noter que celui qu'on surnomme "l'homme qui répare les femmes" a tenu cette conférence de presse en marge d'une conférence-débat qu'il a animé à l'église protestante Sayuni, dans la commune de Kadutu, à Bukavu.
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