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Kisangani: Les femmes leaders de la Tshopo dénoncent la complicité de la communauté internationale face à l'agression rwandaise

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Kisangani

Le monde entier célèbre le 08 mars de chaque année la journée internationale des droits de la femme. A Kisangani, dans la province de la Tshopo, cette journée a été marquée par un culte oeucumenique, organisé à l'église Armée du Salut dans l'objectif d'implorer la grâce divine sur le peuple congolais meurtri par la guerre à l'Est du pays.

Par La rédaction - Vendredi, 08/3/2024 - 15:51

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Après le culte, des centaines de femmes et hommes genrés de Kisangani ont marché sur les grandes artères de la ville pour condamner l'agression rwandaise sous couvert des terroristes du M23.

Ils étaient tous habillés en tenue noire, signe de deuil et étaient munis des calicots sur lesquels, on pouvait lire "la paix à l'Est du pays". Dans le même temps, ils ont exprimé leur compassion vis-à-vis des familles victimes des atrocités du conflit communautaire Mbole Lengola dans la commune urbano-rurale de Lubunga.

Les femmes leaders de la Tshopo ont dénoncé dans un mémo les differentes manoeuvres de la communauté internationale en soutien à l'agresseur.

"Nous, les femmes leaders de la Tshopo dénonçons, les manoeuvres de la communauté internationale et des pays ennemis de la RDC tendant à affaiblir les FARDC en soutenant politiquement et militairement le Rwanda et ses alliés. Nous disons non à la guerre, non aux conflits armés et interethniques, à la balkanisation du pays par les puissances occidentales au profit des multinationales, aux pillages systématiques des ressources naturelles par le Rwanda et ses alliés", indique Nella Bauma.

Elles condamnent avec une dernière énergie, toutes formes des violences perpetrées à l'endroit de la femme et jeune fille congolaise par les groupes armés avec le soutien du Rwanda et de l'Ouganda au mépris des instruments juridiques tant nationaux qu'internationaux.

Elles demandent aux autorités politico-admnistratives de privilégier l'interet supérieur de la nation avant la signature de tout protocole ou accord qui engagent le pays. Tout mettre en oeuvre pour apporter un appui logistique et financier adéquat aux FARDC.

En ce qui concerne, la résolution du pseudo conflit Mbole-Lengola-Kumu qui continue à endeuiller les familles tshopolaises, il y a de cela plus d'une année.

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