Sécurité
La rentrée scolaire n'est qu'une hypothèse dans plusieurs villages du territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe, suite à l'insécurité dûe à l'activisme des miliciens Mobondo.
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Par La rédaction - Lundi, 04/9/2023 - 17:19
La rentrée scolaire n'est qu'une hypothèse dans plusieurs villages du territoire de Kwamouth dans la province du
Mai-Ndombe, suite à l’insécurité dûe à l’activisme des miliciens Mobondo.
Ces derniers occupent plusieurs villages où ils ont incendié, détruit, pillé des écoles et habitations ainsi que les biens de la population, qui est actuellement en déplacement en grande partie.
Et pourtant, les autorités de l'EPST appellent tous les chefs d'établissements à retourner dans leurs postes de travail et les parents à envoyer leurs enfants à l'école.
Parmi les déplacés se trouvent une quarantaine de chefs d'établissements, qui ont fuit Kwamouth et vivent actuellement à Bandundu n'ont fait aucun déplacement vers leurs villages respectifs. Tous ne jurent attendre la restauration de la sécurité dans leurs milieux.
Selon le député national élu de Kwamouth, Guy Musomo, il faut une rentrée scolaire progressive.
D'abord pour les villages où règne la paix, le temps que l'État rétablisse la sécurité dans d’autres villages.
« Le territoire de Kwamouth est divisé en deux. Il y a une partie où il y a la sécurité, et une autre où il n'y en a pas. Là où il y a la paix, je pense que la rentrée doit être effective pour l'avenir de nos enfants. Mais là où il y a l'insécurité, le gouvernement doit sécuriser les lieux où les enseignants ne sauront arriver. C'est bon pour la sécurité de ces enseignants mais aussi des élèves », déclare Guy Musomo, élu de Kwamouth.
Signalons que Parmi les dizaines de villages encore sous occupation figurent notamment Kimono, Engweme, Salongo Mbuntie, Falio et Mbomo.
Merry kapula
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