Mines
Dans un message adressé au Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, en itinérance dans le grand Katanga, l'Observatoire d'Etudes et d'Appui à la Responsabilité Sociale et Environnementale (OEARSE ) et Initiative Bonne Gouvernance et Droits Humains (IBGDH) ont exprimé leurs désidératas en indiquant au Chef de l'état que "les peuples du Grand Katanga pleurent, car la gouvernance du secteur extractif ne cesse de s'empirer et la misère s'accroît en violation de la loi".
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Par La rédaction - Mardi, 03/10/2023 - 09:23
Dans un message adressé au Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, en itinérance dans le grand Katanga, l'Observatoire d'Etudes et d'Appui à la Responsabilité Sociale et Environnementale (OEARSE ) et Initiative Bonne Gouvernance et Droits Humains (IBGDH) ont exprimé leurs désidératas en indiquant au Chef de l'état que "les peuples du Grand Katanga pleurent, car la gouvernance du secteur extractif ne cesse de s’empirer et la misère s’accroît en violation de la loi".
Ces deux organisations signataires invitent les premiers des congolais a procédé à la restauration effective de l’Autorité de l’Etat dans le secteur extractif pour mettre de l’ordre et formaliser le secteur de l’artisanat minier.
Selon elles, le garant de la Nation doit décréter un moratoire pour mettre fin aux expulsions forcées et un autre pour la signature et l’exécution des cahiers des charges pour toutes les
entreprises extractives concernées.
Ces deux ONG appellent également le Président de la République a procédé à la définition et la détermination d’un quota précis dans les différents projets
énergétiques en construction et futurs pour sécuriser la demande des clients
domestiques.
Donat Kambola et Freddy Kasongo, respectivement responsables de OEARSE et l'IBGDH exigent la transparence dans les négociations avec la SICOMINES et la capitalisation des conclusions travaux de la société civile congolaise sur ce projet pour la prise en compte.
Ces deux acteurs de la société civile exigent également la publication des contrats entre le gouvernement et les entreprises TFM et Glencore mais aussi, la révision du contrat SICOHYDRO pour valoriser les apports de la république dans le projet BUSANGA.
Et enfin, OEARSE et l'IBGDH tiennent à la définition et l’implémentation de la vision de l’Etat Congolais vis-à-vis de
l’exploitation, la transformation et la commercialisation des minerais du cuivre et du cobalt dans ce contexte de la transition énergétique.
Par ailleurs, elles regrettent que la redevance miniere qui devrait aussi impulser le développement local sembe être
fragmentée au détriment des bénéficiaires.
"Nous constatons plus les dépenses liées à la réhabilitation et équipement des bureaux administratifs des responsables des ETD que des investissements pour les projets d’intérêt communautaires.
En plus, la démarche actuelle du gouvernement national d’opérer une réduction d’un pourcentage sur les 15 % de la redevance
minière réservés aux Entités territoriales décentralisées au profit des victimes de violences sexuelles est une preuve que le Gouvernement National sembe ne pas mesurer le degré des préjudices que subissent les populations impactées par les activités minières", peut-on lire dans le message de deux associations adressé à Fatshi.
Kerima
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